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 Derek........

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Brumes du passé : Loup Alpha

Brumes du présent : Hunter
Meute et Clan : aucun

Brumes du futur : Loup bêta
Meute et Clan : Rapier's Pack

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Âge du personnage : vieux
Humeur : Grognon
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Derek........ Empty
MessageSujet: Derek........   Derek........ EmptyMer 6 Juil - 14:12





Born again

Derek & Meute and co
- Laura ? Lauraaa !!

Je cours, il fait sombre, je ne sais plus où je suis. Je suis perdu. Je crois entendre le rire cristallin de ma sœur un peu plus loin. Mais arrivé sur place, je ne découvre que deux troncs d’arbre que le vent fait grincer l’un contre l’autre. La forêt se fait inquiétante et menaçante. Même les lucioles semblent s’allier pour rendre l’endroit angoissant et terrifiant.

- Laura ! Ce n’est pas drôle ! Je n’ai même pas peur !

/ / /

J’ai toujours voulu rivaliser avec ma sœur ainée, faire comme Peter avec ma mère. J’ai cinq ans maintenant. Je suis grand et fort puisque je suis l’illustre fils de Talia Hale. Je suis un loup, un vrai, pas une espèce de bichon à poil frisé comme le chien des voisins et Laura n’est qu’une fille. Peter dit que c’est aux hommes de commander. J’aime bien mon oncle, il est malin et rusé. Plus tard je serais comme lui.

C’est arrivé après mangé. Cora braillait sur sa chaise haute et Laura tentait d’avoir la dernière part de gâteau. J’ai grogné mon mécontentement. « Maman !!! Les yeux de Derek se sont allumés » a hurlé ma sœur, non sans me piquer la part de gâteau sous le nez. Je m’étais levé de table et nous avions couru dans la cuisine. La part de gâteau avait fini en miette sur le sol et Laura et moi punis dans notre chambre. Mais j’étais heureux. Mes yeux s’allumaient enfin ! Dans ma chambre, j’avais cherché mon regard dans le reflet d’une épée en plastique argenté. Mais je n’avais pas vu de lumière dorée. Je m’étais concentré, ouvert la bouche pour montrer les crocs, faire sortir le loup. Mais la fenêtre de ma chambre m’a renvoyé l’image d’un gamin qui fait le poisson.

/ / /

Ma mère avait fini par relâcher les deux fauves qu’elle avait consignés plus tôt. Laura m’avait défié à la course et voilà comment à la nuit tombée je me retrouve loin du manoir, seul. Non, je n’ai pas peur ! Je suis assis sur un caillou. Maman avait dit un jour, que lorsqu’on est perdu il ne faut pas bouger et attendre que l’on vienne nous chercher. C’est la règle qu’elle nous avait imposé après nous avoir perdu Laura et moi une bonne douzaine de fois au centre commercial, au parc ou tout simplement sur le chemin de retour de l’école.

- Laura !

Le hululement d’une chouette me fait sursauter. Une colonie de coléoptères semble être en plein déménagement et fait un bruit qui est soudainement fort pour mes oreilles. Un lapin arrive en sautant et me regarde avec son museau qui frétille. J’écarquille brusquement les yeux pour les allumer. Le lapin se gratte l’oreille avec la patte arrière, indifférent.

- Tu as de la chance que je n’ai pas le temps de te courir après, mais maman fait de très bons civets !

Un grognement suivi d’un feulement se font entendre et le lapin déguerpit. Je voudrais bien faire de même, mais je ne sais pas quelle direction prendre. Maman a dit de ne pas bouger.

- Greuh ! Grogne une bête dans le noir.

Je bondis sur mes pieds et détale comme le lapin. Mes joues sont griffées par les ronces et ma vue se trouble. Non je ne pleure pas ! Je suis un garçon et les garçons ça ne pleure pas ! Une racine traite me fait tomber le nez dans les feuilles et la terre. Je roule boule et me blesse sur les cailloux. Un animal passe en galopant à moins d’un mètre de moi, suivit par un autre plus bas avec des crocs. Je m’aplatis sur le sol. Je n’ai pas peur !

/ / /

Depuis combien de temps suis-je là ? J’y vois un peu mieux, le ciel s’est dégagé et la lune ronde éclaire un peu la forêt. Maman m’a dit un jour qu’elle me parlerait de la lune. J’attends un long moment avant d’oser me relever. Les hou hou des chouettes sont accompagnés par un concert de grillons. Je n’entends rien de particulier, mais je suis attiré dans une direction précise, comme l’aiguille d’une boussole.

- Non ! Maman a dit de ne pas bouger !

J’hésite entre obéir et avancer vers ce point qui me semble plus lumineux dans la forêt. Ne pas bouger ou avancer ? Dilemme de petit garçon loin du giron protecteur de sa mère. Je me fais toujours disputer parce que je n’écoute pas ce que l’on me dit. C’est peut-être le moment d’obéir ? Je m’accroupis sur le sol, les bras entourant mes jambes, je patiente. C’est long d’attendre. Je me demande si maman va me retrouver. La lueur au fond de la forêt est attirante. Ce n’est pas une lampe qui fait cela. Peut-être des lucioles ? Ne sachant pas quoi décider, je prends deux petits bâtonnets dans ma main.

- Si c’est le plus court je ne bouge pas, si c’est le plus grand, je vais voir la lumière.

Je ferme les yeux et mélange longuement les deux brindilles pour en isoler une.

- La plus courte… faut pas que je bouge, murmuré-je.

Je soupire, trace des huit sur le sol avec le bâton, puis me lève et part vers la lueur étrange. Plus j’avance, plus une douleur sourde me vrille le ventre. Quand j’arrive en vue d’une clairière, je suis plié en deux, me tenant le ventre comme si j’avais une grave blessure. Au centre, il y a une grande souche d’arbre. Elle est très grande, dix personnes peuvent y tenir debout. J’ai mal, je me traîne jusqu’à la souche. Elle n’est qu’à deux mètres à peine qu’une nouvelle douleur me poignarde le dos.

- Maman !

Ma main griffue atteint la souche. Étonné, je la regarde. Du bout de la langue, je touche mes incisives. Elles sont bien plus grandes que d’habitude. La douleur a reflué.

- Je suis un loup ! Maman ! Laura ! Je suis un loup !

En un bond je grimpe sur la grande souche d’arbre et me tiens victorieux sur ce pied d'estale. Un lapin se risque à passer à proximité. Je lève les mains comme j’ai vu le faire dans les films de zombies que Peter regarde en cachette et je terrifie le lapin qui s’enfuit dans la nuit, son derrière tout blanc faisant comme un clignotant.

- Je vais être le plus fort à l’école, dis-je en me redressant du haut de mes cinq ans. I’m the Alpha ! Ha ! Ha ! Ha !

/ / /

Je me suis assis en tailleur au centre de la souche. Le bois mort sous mes fesses me semble légèrement chaud. Je n’ai plus peur. Je suis un loup. Je ne peux pas voir si mes yeux s’allument, mais je suis certain que si. J’ai hâte de montrer mes crocs à Laura et à Peter. Ils ne pourront plus se moquer de moi, me disant avec mépris que je ne suis qu’un « simple » humain. Un écureuil peu farouche s’est approché.

- Elle est où ta maman ? Moi j’attends la mienne.

Une branche craque, je lève le nez pour voir deux prunelles rouges me fixer intensément.

- Maman !!!! Dis-je en me précipitant vers cette louve qui est ma mère.

Je lui entoure le cou de mes bras et plonge ma figure dans sa fourrure. Je serre très fort. J’avais quand même un peu peur. Juste un petit peu. J’ouvre la bouche pour lui montrer mes crocs.

- T’as vu, ça a poussé ! Dis, mes yeux s’allument ? Je suis un loup ! Comment tu fais pour te transformer complètement ? Ça fait mal ? Je ne veux pas souffrir. Je vais être plus fort que Laura ? C’est moi qui serais l’alpha quand tu seras partie ? Dans longtemps hein ! Je t’aime maman.

/ / /

Jaune aveuglant de la douleur une décharge électrique.
Rouge du sang qui quitte mon corps.
Noir de la nuit qui m’enveloppe.
Rien, couleur du néant.

/ / /

Encore cette souche. Que fait-elle au milieu de l’église ? Ou sont les invités ? Peter et Ruby ? Ruby !! L’église s’assombrit, seule la souche du Nemeton est éclairée comme par une lumière divine. Les souvenirs affluent comme une vague glacée. Le poignard dans le ventre de mon amie et alpha. William qui m’achève. Suis-je aux portes de l’au-delà ? La vision qui s’offre à moi y ressemble et d’autant plus quand un loup arrive et grimpe sur la souche.

- Maman ?

Ses yeux rouges me scrutent. Je m’avance, la main tendue pour caresser son museau. Je suis triste et honteux. Ruby et les enfants de Peter sont morts. Et le loup arrogant que j’étais n’est plus qu’un vulgaire humain pas capable de protéger sa meute. Je me suis accroupi près de la souche en signe de pénitence. Ma mère pose son museau contre mon épaule. Elle me rassure de son aura et me rappelle son amour. Elle me raconte notre famille.

- Va-t'en pas, faux-frère. Tu peux pas nous abandonner, t'es un loup ou un lâche?


Mais notre famille est décimée. Il ne reste que Peter et Cora. C’est la fin. Finalement les Argent auront gagné.

- Écoute ma voix, Derek.  Répète-toi ces mots : Alpha, Bêta, Oméga.


Un poids m’écrase. Une douleur sourde me lance vers l’abdomen. La douleur est preuve de vie. Je regarde mes mains pleines de mon sang. L’église, Ruby… Je lève les yeux pour demander à ma mère de l’aide. Mais la louve n’est plus là. La souche du Nemeton est vide de présence. La poussière danse dans les rayons du soleil colorés par les vitraux. Le paysage qui était dans les tons ocre se teinte de couleurs et de mouvements.

- Ne lâche pas, sacr... Laisse pas tomber, bout d'cri...  Abandonne pas Stiles, le manoir, votre lignée qui renaît de ses cendres.  Le manoir est enfin terminé, Stiles va emménager sous peu, tu peux pas lui faire ça, le laisser tomber, saleté de loup égoïste.


« - Stiles… qui ? »

-Talia te dirait de pas abandonner.  Sois fort comme elle, fais-lui honneur tab...


« Stiles ! »

Ce sont d’abord les cris et les hurlements qui me parviennent. Puis je perçois des mouvements autour de moi. Je regarde le Nemeton qui s’estompe sous une lumière déclinante. Puis j’ouvre réellement les yeux. Je croise le regard d’Alex qui est frappé de stupeur. C’est lui qui me pèse sur le ventre tentant de me ranimer. Je vois la sueur perler sur son front. J’entends son cœur qui s’emballe dans un rythme effréné. Son regard est bien trop mobile et exprime sa peur et son désarroi. Je sens son odeur et celle du sang.

- Je suis de retour mon ami, dis-je calmement.

Alors que le druide s’est relevé, je ne saisis pas la main qu’il me tend, mais pose ma patte… Ma patte ? Sur le sol. L’évidence du sang qui coule dans mes veines se fait à mon esprit. Je comprends les mots sibyllins de Pierre Argent. Je sais pourquoi Peter n’a jamais réussi à prendre cette forme qu’il enviait à sa sœur. Le loup n’est pas un individu, il est l’élément d’une meute. L’individualiste reste ancré dans sa part humaine l’empêchant de se transformer et se fondre intégralement dans l’animal. Je comprends mon épreuve, cette humanité qui m’a été imposée pour me faire ouvrir les yeux.

- Tu étais mort ! Murmure Alex.

Je ne peux pas lui répondre sous cette forme que je viens de prendre. Sinon je lui dirais que je ne mourrais pas, j’évoluais ! Avec le recul, je vois mon égoïsme à reconstruire le manoir et à m’y installer avec Stiles. L’aspect renaissance de la meute, y accueillir Peter et Ruby n’était qu’une apparence. Mon impulsion initiale était purement une revanche personnelle. Mais maintenant c’est terminé. J’ai compris ce que ma mère a tenté de m’enseigner, ce qui fait l’essence même d’une meute. Le manoir va revivre, non pas pour ma satisfaction, mais pour les miens, pour ma meute.

J’avance jusqu’à la première rangée de bancs, goûtant pour la première fois à ce physique lupin. Je sens le froid des dalles sous mes pattes. Mes sens son aiguisés différemment. Mes blessures sont d’anciens souvenirs. Je contemple le chaos. Il est temps d’aider mes amis et aussi de leur dire que Derek Hale est de retour.

C’est avec un plaisir bestiale que je fais retentir mon rugissement dans l’église. Immédiatement, le lien de meute fait bloc. Je perçois le choc de Peter, et le soulagement de Chad qui a pris les commandes alors que Ruby ne peut pas assurer son rôle. Nous sommes solidaires dans le conflit. Je perçois une ligne sombre au sol… du sorbier. Je capte un mouvement d’Alex qui me montre l’endroit où elle a été effacée. Druide et loups sont plus que jamais liés. Je m’élance et me jette dans la bataille.

Cela me navre de tuer ces adolescents qui ne sont que des victimes, mais ils sont déjà perdus depuis qu’ils ont été transformés. Mon nouveau corps me fait d’autant plus ressentir leur nature artificielle. Je donne la mort non avec haine, mais avec compassion. Il va me falloir calmer Peter dont je sens la rage folle irradier d’une trop forte intensité. Mais qui pourrait le blâmer ? Le chaos fait place à une bataille plus rangée. L’effet de surprise passée, les miens reprennent le dessus. Chad assure la cohésion. Ruby a vraiment eu du flair à le hisser au rang de bêta de tête alors que mon frère de meute aspire plutôt à une place tranquille dans les rangs. Ce ne sont pas ceux qui revendiquent le pouvoir qui font les meilleurs leaders. Peut-être que Peter pourra lui aussi évoluer un jour. Ce mariage prouve qu’il n’est jamais trop tard pour changer. Le combat faiblit du côté des chimères qui ne font finalement pas le poids. Ce n’est pas le cas des bersekers. Je vois Miyavi se démener comme un beau diable pour protéger Mick qui est paralysé et son ami James. Le cousin de Chad est redoutable, mais protéger des amis le rend vulnérable. Il n’a pas la liberté d’action qu’il avait quand il était Shadowcat, mercenaire se battant sans entrave et sans attache. L’asiatique s’est humanisé à notre contact. Il y gagne son âme aux dépens d’une efficacité au combat.

Les berserkers encerclent le trio, Miyavi se fait déborder. Avant qu’il n’ait un choix innommable à faire de qui il protège et de qui il laisse tomber, j’interviens. C’est de toute ma hauteur d’homme que je me saisis à deux mains du cranes d’os d’un de ces monstres. Je romps la malédiction qui tient celui qui autrefois a été un homme. Mon regard d’un bleu électrique se focalise sur un deuxième qui subit le même sort, Miyavi enfin libéré de sa pénalité d’infériorité numérique termine de terrasser le derniers de ces guerriers terrifiants.

Le calme retombe sur l’église. Les gens s’interpellent pour recenser les blessés. Je croise le regard de Jordan. Est-ce lui ou cet être qui l’habite. L’être de flamme va avoir un dilemme. Nous sommes en plein jour et il y a bien trop de cadavres de chimères pour les transporter jusqu’au Nemeton. Je scrute chaque visage. Mon regard se porte vers l’autel et Ruby dont la robe est souillée. Je ne sais pas l’ampleur de son état, mais son cœur bat. Mon alpha lutte. Une interjection me fait lever la tête vers les balcons. Stiles ! Il est vivant. Je plante mon regard de loup dans le sien. Il peut y lire toutes les promesses possibles pour notre futur. A ses côtés l’ours garou qui m’avait défié sur mon territoire. Je le salue d’un coup de tête, le remerciant d’avoir sauvé la vie de mon compagnon. Quelqu’un se racle la gorge à côté de moi. Je me retourne et vois Alex un peu rougissant qui regarde ses pieds tout en me tendant mes vêtements. Je souris intérieurement à la pudeur du canadien, car l’heure n’est pas aux réjouissements. Portant la masse de mes affaires devant mon intimité, je me tourne vers Peter dans l’attente du terrible verdict.



(c) Fiche par Mafdet
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